Full text: Traite de télégraphie électrique

    
  
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le rapport de la partie éclairée à la partie obscure, qu’on peut tout 
réduire à la détérmination de la vitesse sous laquelle le cérele paraît 
entièrement éclairé. Une vitesse de la roue d'un dixième de seconde 
par tour ne donne-t-elle pas lieu à un cercle continu de lumière ? 
On augmente graduellement cette vitesse, de manière enfin que le 
cercle continu apparaisse. Si cet effet ne commence à se réaliser 
qu'au moment où là vitesse de la roue est d’un tour par un demi 
ou par un tiers de dixième de seconde , ce sera la preuve que l'éclair 
n'aura eu qu'une durée d’une demi ou d’un fiers de millième de 
seconde, et ainsi de même pour tous les autres nombres qu’on 
pourrait tronver. 
» Parvenu au terme de cette longue et minutieuse explication, 
disons qu'après avoir multiplié autant que possible les raies de la 
roue, qu'après avoir eu recours aux plus grandes vitesses qu’on 
puisse déduire avec sûreté et uniformité de l'emploi des engrenages, 
la roue tournante présentée, dans des temps d'orage, aux éclairs 
de la première ou de la seconde elasse , n'a jamais paru une surface 
continue ; que ses rais se voyaient aussi nettement, aussi distine- 
tement que si la roue était en repos ; qu'ils ne paraissaient aucune- 
ment élargis. Nous resterons fort en deçà de la conséquence que 
cette expérience autoriserait, en nous bornant à dire que les éclairs 
les plus brillants, les plus étendus de la première et de la seconde 
classe, même ceux qui paraissent développer leurs feux sur toute 
l'étendue de l'horizon visible, n’ont pas une durée égale à /a mil- 
lième partie d'une seconde de temps!» 
Après ce brillant préambule, entrons en matière : 
Expériences destinées à mesurer la vitesse de l'éléctricité et la 
durée de la lumière électrique , par M. Wheatstone. 
Le passage rapide d’un point Jlumineux par lui-même ou par ré- 
flexion parait être, comme on sait, une ligne continue, à cause de 
la durée de la sensation visuelle. I n'y a cependant rien, dans une 
pareille ligne , qui puisse permettre à l'œil de déterminer la direc- 
tion ou la vilesse du mouvemént qui l'a produite, J'ai pensé, de- 
puis quelques années, que si le mouvement dont la ligne est animée 
était composé avec un autre connu de direction et de vitesse, il 
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