Full text: Traite de télégraphie électrique

   
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ÉLECTRIQUE. 193 
tion de l’électro-aimant ne cessait pas entièrement. Si on rompait le 
circuit en détachant le fil de l'électro-aimant, l'attraction cessait sur- 
le-champ; l’armature se détachait d'elle-même; mais quand , après 
quelques minutes, on la rapprochait, elle s’y fixait de nouveau. 
M. Baïn semble vouloir conclure de ce fait que le premier courant 
avait fait place , après la rupture, à un courant de direction con- 
traire. Ces particularités s’expliqueraient facilement, mais elles sont 
trop peu importantes pour que je doive m'y arrêter. 
Deuxième expérience. — Elle est semblable en tout à la pre- 
mière, si ce n’est qu’à la place de l’électro-aimant on plaçait dans 
le circuit un galvanomètre ; elle a d’ailleurs donné les mêmes ré- 
sultats. 
Troisième expérience. — On n'employait qu'un seul fil condue- 
teur dont les extrémités roulées en spirale plongeaient dans l'eau 
de la rivière; on plaçait dans le circuit, sur le rivage , une pile et 
un galvanomètre. Le circuit était, dans cette disposition , complété 
par l'eau interposée entre les deux extrémités du conducteur ; le 
courant se transmettait parfaitement, et cessait immédiatemen 
quand le cireuit était rompu. 
Quatrième expérience. — L'une des extrémités du conducteur, 
roulée en spirale, plongeait dans la rivière, l'autre plongeait dans 
un puits situé sur le rivage, à la distance de 150 mètres. La pile et 
le galvanomètre étaient encore placés dans le circuit ; le courant 
passait très librement, quoique la seconde moitié du conducteur se 
composât de l'eau du puits, de sa paroi, de la terre et de l’eau de 
la rivière, 
Cinquième expérience , faite quelques mois après sur un terrain 
appartenant à M. Finlaison. — L'une des extrémités du conducteur, 
terminée par une surface de métal électro négatif, plongeait dans 
un second réservoir; il n’y avait plus de pile, le galvanomètre seul 
était placé dans le circuit que complétait la portion de sol comprise 
entre les deux réservoirs. La déviation de l’aiguille constata la pré- 
sence d’un courant énergique ; les deux faits que nous avons dis- 
tingués plus haut étaient ici réunis. Cette expérience fait honneur à 
M. Bain, qui ne connaissait pas les essais faits à Gœttingue par 
M. Gauss. 
Sixième expérience. — Semblable entout à la précédente , si ce 
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