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ÉLECTRIQUE. 195
le premier circuit, tout métallique, qui donnait 30, était la
moitié du second en longueur. Ce second se composait du mêiue fil
et de la terre , et dans ce cas on trouvait 27. La différence est très
petite en comparaison du double de longueur du cireuit ; on l'aurait
certainement trouvée à de moindres distances de terre, car elle est
due au changement de conducteur.
Dans la troisième expérience , lorsque le cireuit était tout métal-
lique et de la même longueur que le second , la différence devenait
très grande.
Quand on emploie la terre à de grandes distances, non seulement
la résistance due à la longueur disparait, mais on ne trouve plus
celle même du fil employé. Je doute toujours que ce résultat soit
dû à des actions chimiques sur les plaques. IT serait très important
pour la science et pour la télégraphie de faire de plus grandes ex-
périences.
Ces quelques lignes ne donnent pas une idée suffisante des re-
cherches consciencieuses faites avec l’appareil que la ville de Milan
fit construire à l’occasion du sixième congrès scientifique. Comme
il s’agit d’ailleurs d’un point important de la science , je reproduirai
textuellement le mémoire publié à ce sujet par M. Magrini (Comptes-
rendus de l'Académie des sciences , 20 janvier 1845.)
EXPÉRIENCES DE M. MAGRINI.
Le long du chemin de fer qui conduit de Milan à Monza, quatre
fils furent tendus sur une distance de 13 kilomètres ; deux de ces fils
étaient en fer ayant le diamètre de 1 2/10 millimètre, et les deux
autres en cuivre du diamètre de 5/8 de millimetre, De cette ma-
nière, les sections des deux métaux étaient presque en proportion in-
verse de leur conductibilité. Ces fils, qui représentaient ensemble
un cireuit de 52 kilomètres , étaient soutenus par des pieux en bois
sec auxquels étaient attachés des brochettes en fer, couvertes de
taffetas gommé ; les fils étaient arrêtés en tournant une fois sur cês
brochettes.
Après plusieurs expériences exécutées avec un très grand soin,
expériences décrites dans un ouvrage, qui sera bientôt publié, il
fut reconnu que l'isolement des fils pouvait être considéré comme
physiquement parfait tant que cés fils seraient parcourus par des