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AVANT-PROPOS,
dépasse pas vingt milles à l’heure , il résulte de la transmission
comme instantanée du télégraphe électrique , qu’à Londres
on saura assez longtemps à l’avance, qu’un vent né ou
apparu dans l’une des régions dont nous venons de parler
s’avance avec tel degré d'intensité, en parcourant tant de
lieues à l'heure, et que lon pourra annoncer jusqu’au mo-
ment exact de son arrivée. Et parce que, après avoir éliminé
d'avance, par l'expérience d’un très grand nombre d’années et
de longues séries d'observations, l’influence des causes locales,
on sait réellement le temps qu’amène le vent dont nous par-
lons, on prédira ce temps avec une sorte d’infailhibihité. Le
grand , l’immense problème des temps modernes , sera ainsi
résolu, et la météorologie sera devenue une science pratique
aussi sûre que l’astronomie dans ses indications prophétiques.
Déjà Express , journal du soir de Londres, avec l’aide
de la Compagnie de télégraphie électrique, publie exacte-
ment chaque jour les observations météorologiques faites à
un instant donné sur tous les points des trois royaumes unis.
Les matériaux du magnifique travail proposé par M. Ball
sont donc réunis, et il ne s’agit plus que de les mettre en
œuvre.
À Munich, déjà, comme M. Lloyd Pa très bien fait re-
marquer, M. Lamont, avec les ressources trop bornées du
télégraphe ordinaire, a réalisé une partie de ces merveilles.
Une discussion facile des observations météorologiques qui
lui arrivaient des différentes parties du royaume lui a permis
d'annoncer vingt-quatre heures à l’avance des tempêtes ou
d’autres perturbations atmosphériques.
Pauvre France, te voilà bien devancée !
Arrêtons-nous ! Plus encore par Pinvention du télégraphe
électrique que par Pemplot de la vapeur, l’homme est rede-
veuu un géant; or, les divines Écritures et les traditions de
tous les peuples nous racontent qu’il Pa déjà été dans Îles
temps primitifs. Qui, il y eut autrelois une race de géants, et
leur histoire, toute lamentable qu’elle est, pourrait, si nous
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