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ÉLECTRIQUE. 965 
  
Une plaque eireulaire et légère de euivre (pl. F, app. 1, fig. 4), 
divisée en vingt parties égales, était fixée sur l'arbre des secondes 
d'une horloge dont le pendule battait les secondes. Chacune des 
divisions était marquée par une figure, une lettre, ou un signal 
préparatoire. Les figures étaient divis ées en deux séries de 1 à 10, et 
les lettres étaient rangées dans l’ordre alphabétique, en omettant J; 
Q, V, W, X et Z. Devant ou dessus le disque, on plaçait une autre 
plaque de sobre (app. 1, fig. 2) susceptible d’être mise occasion- 
nellement en mouvement au moyen de la manivelle attachée à son 
centre, et munie d’une ouverture de dimensions telles, que, pendant 
que ie premier disque tournait mu par l'horloge , on ne püt voir à la 
fois qu’une seule des figures , lettres ou signaux préparatoires ; par 
exemple, la figure 9, la lettre V et le signe Ready, sont seuls 
visibles à travers l'ouverture. En avant de cette double plaque, un 
électromètre à balles de sureau , de Canton, était suspendu à l'ex- 
trémité de fils isolés, et communiquait d'une part avec le cylindre 
d'une machine électrique de six pouces de diamètre, de l'autre 
avec le fil enfoui dans le sol du jardin et isolé par les tubes en verre. 
Un autre électromètre semblable était suspendu de la même 
manière devant une autre horloge pourvue à son tour des mêmes 
plaques de cuivre, et mise en communication avee une machine 
électrique. La seconde horloge et la seconde machine sont placées à 
l'autre extrémité du fil enfoui ; et l’on doit amener, autant que pos- 
sible , les deux horloges à un état de synchronisme parfait. 
Il est maintenant évident : 1° que si le fil est chargé d électricité 
à une de ses extrémités, sous l'influence de la machine, Îles deux 
électromètres divergeront aux deux extrémités, et que, sion le dé- 
charge soudainement à l’une des stations , les deux électromètres 
retomberont à la fois au même moment ; 2° que si la décharge a lieu 
à l'instant où une lettre, une figure, un signal donné apparaissent 
devant l'ouverture sur le cadran d’une des horloges, la même lettre, 
la même figure, le même signal se montrent sur l’autre cadr an ÿ et 
par conséquent ; 3° que si l'un des stationnaires, venant à déchar- 
ger le fil au moment où la lettre, la figure, le signal qu il veut 
transmettre se montrent devant l'ouverture, avertit, par la chute de 
l'électromètre , le second stationnaire de regarder quel signe appa-