Full text: Traite de télégraphie électrique

  
  
  
  
  
   
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
   
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300 TÉLÉGRAPHIE 
auge; et la décomposition de l'eau a lieu, au bout de quelques se- 
condes, à l'extrémité de chacune de ces deux pointes. On voit pa- 
raïtre un filet de gaz hydrogène partant de la pointe F, et un filet 
moindre de gaz oxigène à la pointe R. L'oxigène se distingue encore 
par un autre caractère : il s’entasse en petites bulles qui restent, en 
partie, adhérentes à la pointe qui le fournit et qu'il faut même avoir 
la précaution de dégager avec un pinceau, lorsqu'on doit revenir 
à la même lettre. Le lecteur prend note à mesure des lettres qui 
appartiennent aux deux pointes qui ont fourni les deux gaz, c'est- 
à-dire F et R, 
L'écrivain enlève la cheville du cylindre F, et la met au cy- 
lindre A. Le lecteur voit cesser le courant d'hydrogène en F, et 
paraître en À ; il écrit A. L'écrivain a mis ensuite la cheville qui 
était en R en N; le lecteur voit la pointe N se garnir de bulles ; il 
écrit N. Bientôt le courant d'hydrogène cesse en A, et commence 
en C; on écrit C: enfin celui d’'oxigène cesse en N, et commence 
en F; ainsi le lecteur se trouve avoir écrit le mot France. d'après 
les indications fournies à grande distance par l'écrivain. Une des 
pointes et un des cylindres, sont désignés non par une lettre, mais par 
un point : l'hydrogène, sortant de celle-là, indique la fin d’un mot. 
Il y a aussi un signe qui annonce que la même lettre est redoublée, 
dans les cas où l'orthographe l'exige. On est étonné de la rapidité 
avec laquelle ces communications s'établissent, sans qu'il y ait lieu 
à aucune incertitude ni équivoque. 
Nous passons maintenant au mécanisme de l’avertissement des- 
tiné à annoncer, par une sorte de réveil , que l'appareil va fonc- 
tionner. Ce procédé est on ne peut plus ingénieux. On voit dans 
l’auge un levier coudé c7 b # à double équerre; son point d'appui est 
en r, et la potence qui le supporte est fixée par une vis de pression 
sur le bord supérieur de l’auge. Ce levier représente le fléau très lé- 
ger ettrès mobile d’une balance. Le bras horizontal inférieur er porte 
à son extrémitée un épatement en forme de cuiller renversée, c’est- 
à-dire dont la concavité est en dessous. Le bras supérieur 4 porte 
en à une petite boule de métal percée d’un trou , et qui s’enfile très 
librement sur ce bras; on l’arrête par un léger tâtonnement vers 
le coude supérieur du levier, à l'endroit où il faut qu’elle soit, 
pour qu’une très légère prépondérance, du côté cr, tende à laisser 
   
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