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ÉLECTRIQUE, 5
huilamment informé, au moyen de son télégraphe, d’une nou-
velle qui l’intéressait vivement.
Cavallo.
Dans la quatrième édition de son 7raité de l'électricité, publie
en 1795, vol, tir, pag. 285, Cavallo proposa d'employer, pour trans-
mettre un signal, l’inflammation de plusieurs substances combus-
tibles ou détonantes , la poudre, le phosphore , l'hydrogène phos-
phoré, etc., et d'appeler l'attention du correspondant par l’explo-
sion d'une bouteille de Leyde.
Betancourt.
En Espagne encore, vers 1787, Betancourt aurait tenté d’ap-
pliquer l'électricité à la production des signaux éloignés , en se ser-
vant de bouteilles de Leyde, dont il faisait passer la décharge dans
des fils allant d’Aranjuez à Madrid.
BRonalds.
Mais les appareils de télégraphie par l'électricité statique Îles
plus ingénieux et les plus complets furent inventés par un Anglais,
Francis Ronalds. Ses expériences ont été publiées en 1823, dans
un petit volume in-8°. On affirme qu’une des parties de son appa-
reil consistait dans un disque mobile, portant des caractères qui
venaient se présenter à volonté devant un petit guichet. La dis-
tance à laquelle les signaux étaient transmis par un fil métallique
aurait été de huit milles anglais.
DEUXIÈME ÉPOQUE.
Tous les projets que nous venons d’énumérer, même ceux qui
passèrent de l’état d'idée à la condition d'appareil d'essai, em-
ployaient comme agent l'électricité statique, ou de tension, déve-
loppée par le frottement , dégagée par les machines électriques or-
dinaires, les bouteilles de Leyde ou des batteries : or, l'emploi
d'un agent si inconstant, si capricieux, si inégal, si impuissant,
si difficile à contenir, est réellement chimérique et impossible , au