Full text: Traite de télégraphie électrique

    
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
  
  
  
   
  
  
   
   
  
  
   
  
  
   
  
  
  
  
  
  
  
   
  
    
   
  
   
  
  
  
  
  
  
     
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ÉLECTRIQUE, 321 
plus été parlé depuis 1838; mais il y aurait injustice à passer 
sous silence le mode si ingénieux d'échappement imaginé par lui. 
La fig. app. 11, planche 4, montre le principe de cet échappe- 
ment électro-magnétique. À est la batterie voltaique, B Île cla- 
vier; N un bouton de métal auquel est fixé le fil conducteur de la 
batterie; C un électro-aimant et D son armature ; [est le poids de 
l'horloge ; H le barillet et la roue qui conduit le cylindre porteur 
des signaux K; G est la vanne ou régulateur du mouvement ; 
E une paire de palettes, fixées à l’armature D, du côté opposé à 
l'axe du mouvement ; F un ressort pour séparer l’armature de 
l'électro-aimant quand le circuit électrique est interrompu et que 
le magnétisme cesse. La disposition est telle, que pour chaque 
révolution de la vanne G, le cylindre K avance d’une division 
renfermant un caractère. 
Supposons que la touche de clavier B soit pressée sur le bouton 
de métal N, le circuit métallique de la batterie voltaïique s'établit 
aussitôt ; le courant électrique passe à travers les fils conducteurs 
et l’électro-aimant C, lequel attire instantanément l’armature D, 
qui force la palette supérieure E à abandonner le levier O et permet 
à la vanne ou volant G de tourner : aussitôt que celui-ci a parcouru 
une demi-révolution, il est arrêté par la palette inférieure, contre 
laquelle le levier O vient butter. La touche du clavier étant alors 
abandonnée, le circuit voltaique cesse à l'instant, le magnétisme 
est détruit, et le ressort F relève l’armature dans sa première posi- 
tion. Ce mouvement abaisse la palette inférieure, laisse libre le 
levier O, et le volant fait la seconde moitié de sa révolution, après 
laquelle il se trouve de nouveau arrêté par le contact du levier O 
avec la palette supérieure ; à chaque révolution ainsi complète un 
caractère ou signal apparait successivement. Cette opération de 
presser et d'abandonner alternativement une touche de clavier, 
successivement répétée, imprime au cylindre des signaux un mou- 
vement circulaire, de la même manière que l'aiguille d’une horloge 
se meut circulairement par l’effet du balancier et de l'échappement. 
Ajoutons un mot sur le mode particulier d'écriture télégraphique, 
proposé par Davy : 
Un tissu de coton, sur lequel des lignes longitudinales, coupées 
par des lignes transversales, divisent la surface en petits carrés, 
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