Full text: Traite de télégraphie électrique

  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
   
  
  
     
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ÉLECTRIQUE. 323 
sur le papier interposé et en mouvement, des traces plus courtes 
ou plus longues, des points plus rapprochés ou plus espacés, selon 
les intervalles divers que le correspondant aura mis entre les in- 
stants de contact et de séparation des pôles du circuit. Remarquons 
que tant que le contact existe, le levier-plume agit sur le papier : 
aussitôt que la communication est interrompue, le ressort MM 
abaisse le levier et le porte-plume quitte le papier. Enfin , pour que 
ces mouvements, qui doivent se succèder à volonté et d’une ma= 
nière très rapide, entrainent le moindre choc possible, on a fixé sur 
le chapeau GG une traverse HF, portant à ses deux extrémités deux 
vis verticales dont les extrémités servent à régler le mouvement 
du levier, et à le maintenir dans les limites étroites, suffisantes 
seulement à assurer l'exactitude et la régularité de l'effet combiné 
et alternatif de l'armure et du porte-plume. 
Nous avons dit que la feuille de papier qui passe sous le cylindre 
d'acier S, contre la surface inférieure duquel la poiote-plume R 
laisse ses impressions , était attirée, d'une manière uniforme, par 
un mécanisme particulier. Celui-ci n’est qu'un simple appareil 
d'horlogerie, mu par un poids, et qui se trouve adossé à la pou- 
pée C, du côté opposé à l’électro-aimant (1). 
Nous expliquerons maintenant l'arrangement qui permet à 
l'opérateur, placé à une station éloignée, de mettre à volonté les 
rouages en mouvement. Sur le montant R!, fig, 3, est un barillet de 
métal, sur lequel passe la corde qui soutient le poids H ; par le 
moyen de cette poulie et des roues intermédiaires, le mouvement 
produit est communiqué à deux cylindres E F placés en avant du 
cylindre d'acier S : ces deux cylindres saisissent entre eux le papier 
2, 2, 3, et le font passer uniformément sous la plume. 
La figure 3 représente aussi les parties attenantes aux rouages de 
(1) Le papier dont on se sert pour l'écriture télégraphique est fabriqué 
sous la forme de feuille continue, d’une longueur indéfinie, et d’envi- 
ron 1 mètre 20 centimètres de large; il est roulé très serré sur un cylindre de 
hois. El est ensuite placé sur un tour et on Ie marque dans le sens de sa lar- 
geur en laissant entre chaque marque une distance de 37h millimètres. — 
Un couteau , appliqué tour à tour sur chaque division, coupe le papier pen- 
dant qu’il tourne, et s'arrête au cylindre de bois. On prépare de cette ma- 
nière environ vingt-huit petits rouleaux d'environ 38 centimètres de diamè- 
tre, et qui sont prêts à être mis en usage. 
  
  
  
 
	        
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