Full text: Traite de télégraphie électrique

    
  
  
  
   
   
   
   
  
  
  
  
   
   
   
   
  
  
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
  
  
  
   
   
   
   
    
ns intel 
perçoive ; 
res CrYp- 
tres avec 
il n’exige 
ambre ou 
nt incom- 
il réveil- 
rieux ap- 
n pistolet 
outée à la 
difficultés 
sidérable- 
si, au lieu 
coup plus 
1e, tantôt 
eiger, on 
z se déga - 
et aux 
la petite 
u lieu des 
avantages 
s et plus 
létails sur 
t termine 
es indica- 
serait con- 
nguyine ou 
s tard par 
c'était de 
caractère. 
run réveil 
ÉLECTRIQUE, 
Coxe. 
Le professeur Coxe, de Philadelphie, exprima aussi en 1810, dans 
les Annales de philosophie de Thompson, l'idée d'appliquer la pile 
voltaïque à des communications télégraphiques, en déterminant 
par cet agent la décomposition de l’eau ou des sels métalliques à 
des distances plus ou moins éloignées de l'appareil. Mais l’action de 
la pile manifestée par des étincelles , ou la décomposition des sub- 
stances chimiques , était au fond réellement inapplicable, d'autant 
plus que la pile à effet constant n’était pas inventée, et que les piles 
les plus énergiques perdaient alors en quelques heures presque toute 
leur intensité. 
TROISIÈME ÉPOQUE. 
En 1819, le célèbre OErsted découvrit que l'aiguille d’une bous- 
sole placée au-dessus ou au-dessous d'un circuit voltaique ayant la 
même direction, c’est-à-dire circulant du sud au nord, se déviait 
de sa position normale et tendait à se mettre en croix avec le cou- 
rant. Îl constata en outre cette particularité plus remarquable en- 
core du phénomène : au-dessus de l'aiguille, le courant dévie le pôle 
austral à l’occident, quand il vient lui-même du sud au nord; et 
il le dévie à lorient, quand il vient au contraire du nord au sud. 
Quand le courant passe au-dessous de l'aiguille, les effets sont pré- 
cisément inverses , c’est-à-dire que le pôle austral est poussé à l’o 
rient quand le courant va du sud au nord , et poussé à l'occident 
quand il vient du nord au sud. Pour exprimer d’une manière plus 
générale et plus précise à la fois le sens de la déviation, Ampère 
avait imaginé l’artifice suivant : il concevait qu'une petite figure 
d'homme était couchée le long du conducteur , les pieds du côté du 
pôle zine, et la tête du côté du pôle cuivre, de telle manière que le 
courant allant du zine au cuivre, entrât par les pieds et sortit par 
la tête ; il supposait de plus que la petite figure avait toujours la 
face tournée vers le milieu de l'aiguille sur laquelle agissait le cou- 
rant : alors l'effet du courant est tel que l'aiguille, en se plaçant en 
croix, à toujours son pôle austral vers la gauche de la petite figure. 
La force par laquelle le courant agit sur l’aiguille aimantée s'ap=
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.