308 TÉLÉGRAPHIE
Dans ce moment , on fait des expér
iences avec cette machine en
Russie.
APPAREILS DE M. PAUL GARNIER.
TL. Télégraphe électrique.
Planche 12.
Le télégraphe est mis en fonction au moyen d’uné pile voltaï-
que; et se compose de deux appareils dont l'un, qui s'appelle le
transmetteur, est pourvu des lettres , Chiffres et signes avec lesquels
on compose la dépêche à transmettre. Il est de plus disposé pour
fermer le circuit électrique qui détermine l'apparition des lettres :
chiffres ou signes aux ouvertures ménagées dans le second appareil
qui est le télégraphe proprement dit.
Mécanisme du transmetteur.
Cet appareil se compose d'un cerele divisé en 54 parties , sur
lequel sont tracés autant de lettres, chiffres ou signes. Ce cercle
est lui-même monté sur une roue à dents de rochet,
54 parties et tournant librement sur une broche en
montant en bois de l'appareil.
divisée en
acier, fixée au
Un sautoir engrène dans les dents de la roue et fixe |
de chaque lettre. Sur l’axe prolongé du sautoir est monté un petit
bras auquel est fixé un ressort à boudin dont l'extrémité inférieure
est attachée à la lame de cuivre rouge de
tanément en contact avec une autre |
former le circuit électrique.
a position
Stinée à être mise instan—
ame de même métal pour
L'expérience ayant démontré que l'électricité altérait lés deux
lames de cuivre rouge au point où le contact a lieu » et y déter-
minait un oxide qui finissait par interrompre l’action de l'électricité,
M. Garnier à cherché quels seraient les métaux les moins sujéts à
produire cet effet : il a trouvé que l'or pur et l’acier remplissaient
toutes les conditions désirables ; aussi la lamede cuivre qui se déplace
est munie à son extrémité d’un petit paillon d'acier fondu, trempé dur,
et celle qui est fixe est garnie d'une petite lentille en or pur. Malgré
e des deux métaux
par le dégagement de l'étincelle électrique ; il résulte néanmoins de
l'altération que subit encore à la longue la surfac