Full text: Traite de télégraphie électrique

     
   
  
   
   
    
  
    
     
   
   
   
   
   
    
  
   
   
   
    
  
   
    
    
   
   
   
   
     
   
  
   
  
  
  
  
  
10 TÉLÉGRAPHIE 
A1 4 
  
  
> 
pela force électro-magnétique. Peu de temps après la découverte 
d'OErsted , Schweiger apprit à la rendre beaucoup plus sensible à 
l'aide d’un instrument qui tira son nom desa propriété fondamen- 
tale , et qui est connu sous le nom de multiplicateur. Cet instru- 
ment , qui est d’une sensibilité merveilleuse pour mettre en évi= 
dence les moindres traces de l'électricité dynamique , repose sur ce 
fait, qu’un courant rentrant sur lui-même agit par toutes ses parties 
pour diriger dans le même sens une aiguilleaimantée qu’il enveloppe 
de toutes parts. Un fil conducteur enroulé sur lui-même et formant 
cent tours doit, dès lors, quand il est traversé par le même cou 
rant, produire un effet cent fois plus grand qu’un fil d’un seul tour, 
pourvu toutefois que le fluide électrique pareoure toutes les cir- 
convolutions du fil sans passer latéralement d’un contour à l’autre; 
c’est une condition facile à remplir. Pour faire donc un multiplica- 
teur, on prend un fil d'argent ou de cuivre rouge plus ou moins 
long, d’un diamètre plus ou moins petit, et revêtu d'un fil de soie 
dont les tours sont très sérrés; on l’enroule sur un petit cadre en 
bois ou en cuivre, à peu près comme du fil sur une bobine : seule- 
ment, on laisse libre une certaine longueur à chaque extrémité ; c’est 
ce qu'on appelle les deux fils du multiplicateur : le courant doit 
entrer par l'un et sortir par l’autre; l'aiguille, qui doit être déviée, 
est suspendue sur un pivot ou à un fil de cocon. 
Cette découverte si féconde du physicien danois, considérée sous 
le point de vue de la télégraphie électrique, était réellement un pas 
immense. Elle substituait à la manifestation pénible et obscure ob- 
tenue par la décomposition chimique un caractère aussi simple 
que saillant, la déviation des aiguilles; cette nouvelle indication 
était même multiple, puisque la déviation suivant la direction ou 
la position du courant par rapport à l'aiguille avait lieu dans un 
sens où dans un autre. Le télégraphe de Sœmmerring pouvait par 
là se simplifier beaucoup. Fechner entrevit presque aussitôt cette 
possibilité, qui n'échappa pas non plus à notre illustre Ampère. 
Ampère. 
Voici comment ce savant s’en explique dans un mémoire pré- 
senté à l’Académie royale des sciences Le 2 octobre 1820, Annales 
de physique et de chimie, 4, xv, p. 72 : 
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