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APPAREILS TÉLÉGRAPHIQUES DE MM. BRETT, LITTLE, ETC.
IT a été grandement question en Angleterre pendant l’année 1847
de perfectionnements apportés à la télégraphie électrique par
M. Brett ; mais nous n'avons trouvé nulle part les dessins des nou-
veaux appareils. Nous n'avons pour les faire connaitre à nos lec-
teurs qu'un extrait fort obscur du brevet d'invention pris le 11 fé-
vrier 1847, et diverses notes apologétiques publiées dans le Me-
chanic's Magazine par un certain M. French, qui a tout l'air de n'être
qu'un bienveillant compère de l'inventeur. L’extrait du brevet ne
nous à appris qu'une chose , c’est que le grand cheval de bataille de
M. Brett et son secret tant vanté consistent simplement dans l’em-
ploi plus où moins heureux d'un anneau ou pièce métallique par-
tiellement aimantée ou magnétisée. La prose de M. French té-
moigne de son ignorance profonde ; et il a été victorieusement réfuté
| par un habile adversaire, par M. Wheatstone lui-même, qui, nous
il le croyons , s’est caché sous le nom modeste de tyro-électrieus :
nous n'analyserons pas cette longue controverse, dont la lecture
nous à tant fatigué, sans nous apporter l'ombre même d’une idée
neuve. Quand M. Brett aura publiquement réalisé son invention,
quand il aura réellement imprimé 300 et même 3000 lettres par
minute, comme il prétend le faire, nous nous occuperons sérieu-
sement de lui.
Devenu inventeur à son tour, M. French a proposé divers per-
fectionnements tout à fait insignifiants, il nous semble, et que
nous ne ferons pas connaître.
Nous voyons par les comptes rendus de l’Académie des sciences
1° que le 28 septembre 1845 M. Berthaud , professeur de physique
au collége de La Rochelle, a adressé un mémoire sur les perfec-
tionnements qu’on pourrait introduire dans la construction des télé-
graphes électriques ; 2° qu’à diverses reprises M. Bain a soumis au
jugement de l’Académie des sciences ses appareils de télégraphie
électrique , et entre autres un loch nouveau , Où instrument destiné
à mesurer d’une manière continue la vitesse des navires (séance du
22 octobre 1845). Nous avons tout mis en œuvre pour obtenir com-
munication de ces mémoires, qui avaient dû être déposés au se-
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