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ÉLECTRIQUE. 403
» Dans mon brevet d'invention, pris à Paris en date du 18 août
1838, j'ai indiqué l'emploi de cette seconde série de batteries et
d’aimants pour remédier à la perte de force du courant, et j'ai
donné la figure de l'appareil. Je désigne l’aimant sur lequel j'agis
à distance sous le nom d’aimant récepteur, parce qu’il reçoit son
impulsion de la batterie principale, et qu'il sert à établir et à in-
terrompre la communication avec la batterie locale, laquelle à son
tour agit sur le second aimant , c'est-à-dire sur celui dont le jeu en-
registre les dépêches.
» Comme j'avais eu quelque temps l'espoir que mon système de
télégraphie pourrait être approuvé par l’Académie des sciences et
adopté par le gouvernement français, j'avais apporté à Paris,
lorsque j'y allai, en 1845, un des appareils dont je viens de par-
ler, etje le déposai, dans une boîte cachetée, au consulat des
États-Unis, afin qu’on pût le montrer au moment où on désirerait
le connaître. J'avais laissé à cet égard mes instructions à mon ami,
M. Walsh, qui est notre consul à Paris. La boîte est encore entre
ses mains. L'appareil qui y est contenu est une modification faite
par M. le professeur Page de celui que j'avais construit. Celui-ci ,
quoique remplissant parfaitement le but, était un peu trop volumi-
neux , jai trouvé depuis moyen de le réduire encore. Je ferai re-
marquer, au reste, que, quoique les fils des hélices de ces aimants
récepteurs (fils du n° 30) soient beaucoup plus minces que ceux
des conducteurs principaux (fils du n° 25), et quoiqu’un aimant,
avec deux hélices de cette espèce, soit interposé à chacune des
onze stations de la ligne de New-Yorck à Buffalo, la force magné-
tique du courant n’éprouvait pas de diminution appréciable dans
ce trajet , qui est de 500 milles. »
M. Wheatstone aussi, en 1837,avant MM. Morse et Bréguet, avait
eu recours à des piles locales et secondaires.
FIN DE LA TÉLÉGRAPHIE ÉLECTRIQUE,
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