himique du
: à distance
o-chimique ,
stique, etc.,
.M. Vorssel-
es physiciens
es , au point
éalisables ; il
e électrique
e la pile : les
reille ou à la
hm, Pouillet,
s du courant
traverse dans
| conducteur,
ois aussi bien
que pour Sé-
thermique ou
au contraire,
ent de la sur-
ans l'élément
s magnétiques
tandis que les
els seulement
e dans chaque
roduire à dis-
que consiste le
e point de vue
it pu avec un
d'un kilomètre
our produire le
ra évidemment
ÉLECTRIQUE. 37
cent éléments voltaïiques, chaque kilomètre en sus exigeant un
nouveau couple. Cette pile donc de cent couples, dont l'entretien
sera nécessairement dispendieux, ne pourra exercer sa puissance
magnétique qu’à 100 kilomètres ou 25 lieues: or, sa puissance
physiologique s’exercerait encore beaucoup plus loin. [I résulte, en
effet, des belles expériences de M. Pouillet, que la résistance
du corps bumain, lorsque le courant le pénètre par les deux mains
plongées dans le mercure, équivaut à une longueur de 8 lieues
du fil pris pour terme de comparaison. Si le courant pénètre seule-
ment par les deux doigts, la résistance sera représentée par
17 lieues du même fil. Dès lors, si une pile de vingt couples pro-
duit une commotion sensible dans ces deux doigts , une pile de qua-
rante couples produira le même effet sur un ensemble de deux
personnes , ou sur une seule personne placée dans un circuit de
77 lieues. Une pile de cent couples impressionnerait de la même
manière une personne placée à 4 X 77 ou 154 lieues de distance,
tandis qu’elle ne produisait qu’à 25 lieues l'effet magnétique dont
nous avons parlé. On dira peut-être qu’en augmentant la sensibi-
lité de l'appareil galvanométrique on pourra reculer les limites de
l’action produite ; mais la sensibilité du galvanomètre atteindra-t-
elle jamais celle des nerfs? Quel que soit l’électro-moteur que l'on
emploie, l'action continue d’une pile, l'action discontinue d’une ma-
chine magnéto-électrique, les courants d’induction, etc., il sera
toujours vrai, affirme M. Vorsselman, que la quantité d'électricité
nécessaire à la production d’un effet physiologique sera toujours
infiniment plus petite que celle exigée pour la déviation de l’aiguille
la plus sensible.
Pour produire ses signaux à la distance de 2 lieues à peine,
Steinheil employait une bobine entourée d’un fil de 36,000 pieds de
longueur : or, avec une machine électro-magnétique dont la bobine
serait entourée d’un fil de 1,500 mètres au plus, on peut causer une
commotion très vive à une chaine de quatre personnes , et par con-
séquent à une seule personne faisant partie d’un circuit de 32 lieues.
Quels effets physiologiques n’obtiendrait-on pas avec l'appareil
monstre de Steinheil ! Ces effets sont beaucoup plus intenses encore ,
comme tout le monde le sait, quand on emploie les courants d’in-
duction secondaires, Avec une pile assez petite et une simple bobine