Full text: Traite de télégraphie électrique

  
  
  
  
  
    
  
  
  
   
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
   
     
  
  
  
   
  
    
38 TÉLÉGRAPHE 
recouverte d’abord d’un fil ayant 29 mèt. de longueur et de 1/35 de 
mill. de diamètre, puis d’un fil de 1,500 pieds de longueur, et de 
3/10 de mill. de diamètre ; on fait ressentir à quinze personnes à 
la fois une secousse fort sensible, et que ressentirait encore une 
seule personne à 77 lieues de distance. Et qu'on remarque encore 
une fois que, dans cette dernière expérience, le fil conducteur 
pourra être aussi petit que l’on voudra, et sera par conséquent peu 
dispendieux , tandis que lorsqu'il s’agit d'effets magnétiques, le fil 
conducteur doit avoir un diamètre assez grand , et coûter par con- 
séquent très cher. 
Après ces assertions préliminaires, fausses en partie, dont je lui 
laisse toute la responsabilité, M. Vorsselman de Heer arrive enfin à 
la description de son télégraphe physiologique. Il emploie dix fils : 
c'est beaucoup, c'est énorme ; mais comme ils sont très fins, il y 
aura encore, dit-il, économie grande. Ces dix fils, à leurs extré- 
mités, sont fixés à dix touches parfaitement égales , qui ne sont unies 
entre elles par aucune liaison métallique , et que l'on pourrait même 
isoler. Les deux appareils qui donnent et recouvrent les signaux 
étant parfaitement semblables, il suffira d’en décrire un seul. 
Chaque touche est double, leur ensemble forme deux elaviers 
placés l'un au-dessus de l’autre. La touche supérieure communique 
à la touche inférieure par une liaison métallique ; on peut à volonté 
abaisser l’une par l’autre; elles viennent ensemble plonger dans 
deux vases pleins de mereure au moyen de fils de cuivre qui se 
recourbent perpendiculairement à leur extrémité; les vases pleins 
de mereure sont mis convenablement en communication entre eux 
et avec les pôles de la pile. 
On voit que l’on peut par cette disposition communiquer une Com- 
motion ou secousse à deux quelconques des dix doigts, ee qui donne 
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quarante-cinq combinaisons différentes. 
Les éombinaisons qui $e produisent lorsqu'on fait passer le eou 
rant à travers un doigt de la main droite et un doigt de la main 
gauche sont au nombre de vingt-cinq ; elles peuvent avoir pour 
destination de désigner les vingt-cinq lettres de l'alphabet: 
Ajoutonis que les commotions des deux doigts ne sont pas égales. 
Le doigt dans lequel les nerfs sont parcourus suivant la direction 
   
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