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TÉLÉGRAPHE À DEUX AIGUILLES. 109
L'appareil est surmonté d’une boite S qui contient
une sonnerie dont l’électro-aimant est placé dans le circuit
du galvanomètre récepteur au moyen de deux bandes
métalliques 4, 4'. Le premier effet du courant qui arrive
au poste est donc de faire dévier l'aiguille du galvano-
mètre et de faire sonner le carillon. L’'employé, averti, ré-
pond au correspondant, par un signal convenu à l'avance,
qu'il est prêt à recevoir. Mais, pour que le carillon ne
continue pas à sonner pendant toute la durée de la trans-
mission de la dépêche, il supprime les communications
de son électro-aimant avec le galvanomètre récepteur ;
pour cela il suffit de tourner le commutateur latéral C
jusqu’à ce que sa poignée soit horizontale. Quand la
dépêche est terminée, l'employé doit replacer le ca-
rillon dans le circuit du galvanomètre récepteur, en
ramenant la poignée du commutateur C à la position
verticale.
Quand l'employé d’un poste veut transmettre une dé-
pêche, il saisit la poignée M de la main gauche, la poi-
gnée M’ de la main droite, et, suivant la lettre ou le chiffre
à indiquer, il met en mouvement tantôt une des deux
poignées, tantôt les deux à la fois.
En combinant les déviations séparées ou simultanées
des deux aiguilles, il a été facile de composer un alphabet
complet dans lequel l'indication d’une lettre n’exige jamais
plus de trois mouvements. Nous reproduisons ici le ta-
bleau indicatif des lettres, des chiffres, et des signaux cor-
respondants; ce tableau est gravé sur la face antérieure
de chaque appareil.
4° Les lettres et les chiffres placés au dessus des axes
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