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droite et à gauche de la partie supérieure de ces aiguilles
et destinées à limiter l'amplitude de leurs oscillations ;
dans ces conditions, la transmission devient impossible,
Pour remédier à cet inconvénient, on creuse sur la face
antérieure de l'appareil une gorge circulaire dont l’axe de
suspension de l'aiguille est le centre. Les colonnettes
d'ivoire sont implantées sur un disque circulaire, mobile,
placé dans cette gorge. Le bouton b, placé entre les deux
poignées M, M’, porte une poulie sur laquelle s'engage une
corde qui passe aussi sur les disques circulaires mobiles.
En tournant le bouton b, on peut donc déplacer à volonté
les colonnettes d'ivoire d’un côté ou de l’autre, de manière
que, dans la position de déviation permanente que lui im-
prime le courant accidentel, l'aiguille occupe le milieu de
l’espace qui les sépare. Alors la transmission se fait comme
si la cause perturbatrice n’existait pas. Ce moyen très
simple de correction conserve évidemment toute son effi-
cacité tant que le courant accidentel n’a pas assez d'in-
tensité pour imprimer aux aiguilles une déviation per-
manente de 90 degrés.
. TÉLÉGRAPHES A CADRAN,
ARTICLE If.
TÉLÉGRAPHES A CADRAN.
Dans tout télégraphe à cadran, une aiguille reçoit une
série d’impulsions, exécute un mouvement circulaire au-
tour de son centre de suspension, et peut s’arrêter à vo-
lonté sur l’un quelconque des signes tracés à l'avance sur
un disque, Le signe transmis étant directement montré à