TÉLÉGRAPHE DE M. BRÉGUET. 415
son extrémité postérieure est armée latéralement d’une
dent métallique engagée dans la gorge sinueuse de la
roue ; son extrémité antérieure se termine par un petit
ressort placé entre deux vis métalliques p, p', engagées
elles-mêmes dans deux pièces de cuivre implantées dans
la planche de bois qui supporte l'appareil. La manivelle
M, en tournant, imprime un mouvement de rotation à la
roue à gorge sinueuse ; le levier G exécute alors un mou-
vement de va-et-vient, et le ressort de son extrémité an-
térieure va toucher alternativement les vis p, p'. Pour un
tour complet de la manivelle, l'extrémité du levier G
touche treize fois la vis p et treize fois la vis p'; d’ailleurs
l'appareil est réglé de manière que le ressort du levier G
appuie contre la vis p quand la manivelle est sur la croix
ou sur un nombre pair, et contre la vis p’ quand la ma-
nivelle est sur un nombre #mpair. — La face inférieure de
la manivelle est armée d’une dent qui vient se loger dans
les échancrures creusées sur le bord du cadran, et s’op-
pose à son déplacement accidentel.
Les communications sont établies au moyen de pièces
métalliques incrustées dans la planche de bois qui sup-
porte l'appareil, de bornes métalliques distribuées sur
cette planche, et de deux commutateurs à ressort N, N’.
La borne C donne attache à un fil métallique fixé au
pôle positif de la pile; elle communique en outre avec la
vis p’. Du pôle négatif de la pile part un second fil qui
établit bien exactement sa communication avec la terre.
La borne R communique avec la vis p, et donne attache
à un fil métallique qui conduit le courant au récepteur
du poste.