TÉLÉGRAPHE DE M. BRÉGUET. 117
colonne métallique placée sous la croix, et qui soutient le
cadran ; elles sont, par conséquent, toutes deux en com-
munication permanente avec le levier G à travers la masse
métallique du cadran.
Suivant les besoins du service, le ressort du commu-
tateur N est poussé sur S, sur r, ou sur la lame métallique
marquée CD; les mêmes contacts peuvent être établis
avec le ressort du commutateur N’.
En arrière du cadran, une languette métallique mar-
quée CD est incrustée sur la planche de bois. Quand
on veut faire communiquer directement le fil télégra-
phique de gauche avec celui de droite, on amène le res-
sort du commutateur N sur l'extrémité C, et le ressort du
commutateur N'sur l'extrémité D de cette languette. C'est
ce qu’on appelle établir la communication directe.
Le levier G communique par la colonne O avec le ca-
dran, et par son intermédiaire avec les pièces , ?. Quand
l'extrémité du levier G appuie contre la vis p, les pièces
r, », communiquent nécessairement avec la borne R et
avec le récepteur du poste.
Cela posé, plaçons le ressort du commutateur N sur la
pièce r, et faisons exécuter à la manivelle M un tour com-
plet de rotation. Pendant tout ce temps, le levier G
oscille autour de son axe O, touchant la vis p quand M
passe sur un nombre pair, et la vis p’ quand M passe sur
un nombre impair. Mais quand le levier G touche p”, le
courant de la pile passe dans le levier, traverse le cadran,
se rend à la borne L par la pièce r et le commutateur N,
et s’élance sur le fil de la ligne de gauche. Quand, au
contraire, le levier G touche la vis p, le circuit de la pile
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