122 APPAREILS TÉLÉGRAPHIQUES,
dent suivante de la roue antérieure de l’échappement R
heurte le contact G. L'échappement R tourne done d’un
vingt-sixième de circonférence, et l'aiguille du cadran
avance d’une lettre.
Laissons maintenant la palette P reprendre sa position
normale sous l'influence du ressort antagoniste 7; la
queue q de la palette, la goupille g et la fourchette F sont
entrainées en avant; le cylindre aa tourne sur son axe, et
le contact G est poussé en arrière. L’échappement R est
de nouveau dégagé, et le mouvement d’horlogerie marche
jusqu’à ce que la dent suivante de la roue postérieure de
l’'échappement heurte le contact G. Dans ce cas encore,
l’échappement R tourne d’un vingt-sixième de circonfé-
rence, et l'aiguille du cadran avance d’une lettre.
Ainsi donc, pour chaque déplacement en avant de la
palette P et pour chaque retour de cette palette à sa posi-
tion normale, l’échappement R décrit un vingt-sizième
de circonférence et l’aiguille du cadran avance d’une
lettre. 11 nous reste à montrer maintenant comment le
courant de la ligne, par l'intermédiaire d’un électro-
aimant, imprime à la palette P un mouvement de va-
et-vient qui maintient la marche de l'aiguille du cadran
du récepteur en accord parfait avec les déplacements de
la manivelle du manipulateur. La figure 37 indique la po-
sition de l'électro-aimant par rapport à la palette, et
va nous servir à compléter la description du mécanisme
du récepteur.
L’électro-aimant en fer à cheval présente ses surfaces
polaires à la palette de fer doux P ; une grosse vis, placée
à l'arrière, permet de l’approcher et de l’éloigner à vo-