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APPAREILS TÉLÉGRAPHIQUES.
croix. Quand la dépêche est terminée, l'employé qui
expédie fait un tour de manivelle en s’arrêtant sur la
lettre Z, et revient à la croix : cela s'appelle Le final. Le
correspondant qui le reçoit envoie alors les deux let-
tres C,O, pour indiquer qu'il a compris. Puis les employés
des deux postes V, W, remettent les commutateurs de
leurs manipulateurs en communication avec les sonneries.
Quand la dépêche contient des chiffres, l'employé qui
expédie prévient son correspondant que les signaux sui-
vants mdiquent des chiffres, en faisant passer deux fois de
suite la lettre C. On prévient que la série des chiffres est
terminée et qu'on revient aux lettres, en arrêtant deux fois
la manivelle du manipulateur sur la croix (1).
Pendant la transmission, l'employé qui envoie doit tou-
jours tourner la manivelle dans le même sens, c’est le seul
moyen de conserver une concordance complète entre les
indications du manipulateur et celles du récepteur du
poste qui reçoit.
Avec un appareil bien réglé, un employé peut facile-
ment transmettre de soixante à quatre-vingt-dix lettres
par minute ; mais ce nombre est bien éloigné de la limite
d'action de l'appareil. Les récepteurs de M. Bréguet peu-
vent faire jusqu’à quatre mille signaux par minute; cela
permet à l'employé d'imprimer une très grande vitesse
à la manivelle de son manipulateur, quand il passe d’une
lettre de la dépêche à la suivante.
7 (4) Les signaux qui servent à indiquer le passage des lettres aux
chiffres et le retour aux lettres, ainsi que les divers signaux régle-
mentaires, varient dans les diverses administrations de chemins
de fer.