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APPAREILS TÉLÉGRAPHIQUES.
borne extérieure X par laquelle arrive le courant. L’au-
tre extrémité du fil s'attache à la borne intérieure Y’, qui
communique avec la borne extérieure Y à laquelle abou-
tit le fil de terre. L’électro-aimant est en outre armé d’une
queue métallique 4 qui règle le jeu de l’'échappement du "
A À mouvement d'horlogerie, comme dans le récepteur de l'ap- |
pareil à cadran {fig. 36, page 120). te
Les deux ailettes de fer doux o, o, viennent se placer en- COS
tre les surfaces polaires de deux aimants en fer à cheval
a, a’. Ces deux aimants sont fixés sur un plan horizontal:
leurs pôles de noms contraires sont en présence et sépa-
rés par un intervalle qui permet aux ailettes 0,0, d’os-
ciller de l’un à l’autre. À l’état de repos, quand l'aiguille
dt indicatrice du cadran est sur la croix, les ailettes de fer
doux 0,6; appuient contre les surfaces polaires de l'ai- | 7
mant 4’. Le premier courant transmis sur la ligne donne
au noyau de l’électro-aimant E, et, par suite, aux ai-
lettes de fer doux o, o, qui représentent ses surfaces ter-
minales, une polarité identique avec celle de l’aimant 4.
Les aïlettes sont repoussées par 4’, font tourner l’électro-
aimant E sur son axe horizontal, viennent se coller peer 1
contre les surfaces polaires de l’aimant a, et conservent
la même position quand le courant de la ligne est inter-
rompu. Le second courant émis sur la ligne, ayant un
sens contraire à celui du premier, change la polarité des Fate
ailettes 0, 0, qui sont alors repoussées par l’aimant a, en-
trainent l’électro-aimant E, et viennent se coller contre
on les surfaces polaires de aimant 0’.
| En résumé, à chaque changement de sens du courant
de la ligne, la polarité des aïlettes 0, 0, est renversée: ces