TÉLÉGRAPHE A CADKAN DE M. FROMENT. Ah
ailettes oscillent en avant ou en arriere, et l’électro-
aimant exécute sur son axe un mouvement de rotation
correspondant : il en résulte que les aiïlettes 0, 0, et la
queue g invariablement fixée à l’électro-aimant E, exécu-
tent une série d’oscillations de sens contraires. Ces oscil-
lations de la queue g agissent sur l’échappement du mou-
vement d’horlogerie comme dans l'appareil de la figure 36,
et en règlent le jeu de manière que l’aiguille indicatrice
du cadran avance d’une lettre à chaque renversement
du courant de la ligne.
Télégraphe à cadran de M, Froment.
Le télégraphe à cadran de M. Froment est remarquable
par le mécanisme du manipulateur. L'ensemble de l’ap-
pareil est représenté dans la figure 43; ce modèle, con-
struit par M. Bréguet, ne diffère du modèle de M. Fro-
ment que par la disposition adoptée pour produire les
intermittences du courant. Le récepteur de ce télégraphe
est un récepteur à cadran tel que celui de la figure 35
(page 118); le manipulateur seul doit nous occuper.
Ce manipulateur est un clavier de piano; les touches,
au nombre de vingt-six, sont disposées sur deux rangées.
Sur les touches de la rangée supérieure et postérieure sont
gravées la croix ou signe final, et les douze premières
lettres de l’alphabet ; les touches de la rangée inférieure
et antérieure sont consacrées aux treize dernières lettres
de l’alphabet. Au-dessous du clavier est placé un mouve-
ment d’horlogerie dont la rose d'échappement est une
roue à gorge sinueuse À, en tout semblable à celle du ma-