144 APPAREILS TÉLÉGRAPHIQUES.
tournent, l'extrémité du levier B (fig. 43) oscille entre les
vis v, v', et le courant est alternativement établi et inter-
rompu. Quand la touche est abandonnée à elle-même, elle
se relève en même temps que la barre TT; le cliquet e,
pressé par le ressort r, s'abaisse : le mouvement d’horlo-
gerie, la roue À et le levier B s'arrêtent simultanément
au moment où la dent d vient heurter contre l'extrémité
du cliquet.
Le nombre des alternatives du courant dépend du
nombre des oscillations du levier B, et, par suite, de
l'étendue du mouvement angulaire de la roue A. Pour
que cet appareil devienne apte à la correspondance télé-
graphique, il suffit donc d'ajouter un organe qui fasse
dépendre l'étendue du mouvement angulaire de la roue À
du rang de la touche abaissée, c’est-à-dire de la lettre ou
du signe que l’on veut expédier. Ce problème a été résolu
par M. Froment d'une manière à la fois très simple, très
ingénieuse et très sûre.
Au centre de la roue À est implanté solidement un