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supérieure. AA est une armature de fer doux mobile au- 
TÉLÉGRAPHE DE M. SIEMENS. 
tour d’un axe vertical passant par son centre de figure, 
Quand le courant traverse les bobines de l’électro-aimant, 
l’'armature AA exécute, autour de son centre, un mou- 
vement de rotation qui rapproche ses extrémités des sur- 
faces polaires E,E’. Quand le courant est interrompu, 
l’armature est ramenée à sa position d'équilibre par le res- 
sort antagoniste R fixé à la tige #. Un mécanisme facile à 
comprendre permet de régler la tension du ressort R. 
À l’armature AA est fixé un levier NN’ qui participe à 
tous ses mouvements. L’extrémité libre N° du levier porte 
une tige métallique horizontale € munie d’un crochet qui 
s'engage entre les dents d’une roue à rochet 0. Quand 
l’armature AA est attirée, l'extrémité libre N'du levier est 
entrainée vers la roue O, et le crochet de la tige c passe 
d’une dent à la dent suivante de la roue. Quand l’arma- 
ture est ramernée par le ressort antagoniste R, l’extré- 
mité N’ du levier s'éloigne de la roue 0; le crochet de la 
tige c entraîne la roue et lui fait décrire un mouvement 
angulaire dont l'étendue est égale à l'épaisseur d’une 
dent. Cette roue O entraine dans son mouvement un axe 
vertical? qui passe par son centre et auquel sont fixées 
deux aiguilles : l'aiguille inférieure D qui sert à arrêter à 
volonté le mouvement de la roue par un mécanisme que 
nous indiquerons plus tard, et l'aiguille indicatrice (fig. 52) 
qui se meut sur un cadran garni de touches sur lesquelles 
sont gravées les lettres de l'alphabet. Le nombre des 
touches du cadran est égal à celui des dents de la roue 
à rochet O. Par ce moyen, toutes les fois que la roue 0 
tourne d'une dent, l’aiguille passe d'un signe au signe