TÉLÉGRAPHE DE M. WHEATSTONE. 461
le nouveau circuit des piles est rompu, l'armature AA
est ramenée par le ressort antagoniste R, et les oscillations
du levier NN’ s’exécutent comme nous l'avons indiqué.
Le bouton H placé sur le côté du transmetteur (fig. 19)
permet de manœuvrer à la main l'armature AA et le
levier NN’; on peut donc, sans recourir au courant élec-
trique, régler la position des vis V, V’, de manière que Île
jeu de la tige à crochet € par rapport à la roue 0 soit par-
faitement régulier.
Le télégraphe de M. Siemens a, sur tous les autres
appareils à cadran, l'avantage de fonctionner sans Île
secours d'aucun mouvement d’horlogerie. Mais, pour que
la correspondance soit possible, les aiguilles indicatrices
des cadrans des deux postes correspondants doivent
passer en même temps sur une même lettre; ce synchro-
nisme est très difficile à maintenir, et surtout à retrouver
quand il a été perdu. |
Télégraphe magnéto-électrique de M, Wheatstone.
Établi par M. Wheatstone à Saint-Germain, pour entre-
tenir la correspondance avec Paris, ce télégraphe a long-
temps suffi à tous les besoins du service sur cette ligne de
peu d’étendue. La description de cet appareil nous four-
nira l’occasion de montrer comment les courants d'induc-
tion peuvent être utilisés dans la télégraphie électrique.
Le manipulateur (fig. 53) est, à proprement parler, un
appareil de Clarck. — A est un fort aimant en fer à che-
val, fixé horizontalement sur un socle de bois. E, E’, sont
deux bobines enroulées autour de deux forts barreaux