APPAREIL À SIGNAUX DE M. BRÉGUET. 171
avec la ligne. Il en résulte que, dans le temps que dure
une rotation complète de la manivelle, le levier D frappe
quatre fois la vis v, et quatre fois la vis v'; il y a donc
quatre émissions et quatre interruptions du courant sur
la ligne.
Chaque appareil télégraphique exige d’ailleurs l’em-
ploi simultané de deux manipulateurs semblables au
précédent, et symétriquement placés, l’un à droite, l’autre
à gauche du récepteur. La figure 55 représente un mani-
pulateur de droite.
Récepteur.— La figure 56 représente le récepteur dans
sa boîte avec les deux manipulateurs dans la position de
réception. Sur la face antérieure du cadran sont fixéesdeux
aiguilles très légères de métal, dont la figure 57 indique
la disposition. Chacune de ces aiguilles se compose d’une
partie noircie ab qui seule sert, par sa position, à indi-
quer les signaux, et d’une partie blanche 4, b qui n’en-
tre pour rien dans la composition des signaux, et sert
seulement à lester la partie noire. Les centres de mouve-
ment c,e des aiguilles sont reliés par une bande noire
tracée sur la face antérieure du cadran. A l’état de repos
ou dans la position de réception, les parties noires à, 4
des deux aiguilles sont appliquées sur cette bande noire
ce, et les parties blanches 4’, 4’ sont sur le prolongement
de la bande noire ce.
Pendant la transmission, chacune de ces aiguilles se
meut dans le sens indiqué par les flèches (fig. 57). Il
en résulte que chaque aiguille reste constamment pa-
rallèle à la manivelle du manipulateur correspon-
dant, et que dans une révolution complète, elle occupe