184 APPAREILS TÉLEGRAPHIQUES.
cher très près des surfaces polaires de l’électro-aimant E,
sans jamais les toucher.
A l’état de repos, un ressort à boudin 7 maintient l’ex-
trémité du levier D appliquée contre la vis supérieure 7,
et l’armature à une certaine distance des surfaces po-
laires de l’électro-aimant E; la pointe de la vis V est éloi-
gnée du cylindre b, et la bande de papier YY passe libre-
ment entre ce cylindre et cette pointe. Mais, quand le
courant de la ligne traverse le relais et ferme le circuit de
la pile locale, l'armature À est attirée et le levier butte
contre la vis inférieure g. La pointe de la vis V s'engage
alors dans la rainure circulaire du cylindre b, refoulant
devant elle la bande de papier sur laquelle elle imprime,
par gaufrage, une trace visible dont la longueur dépend
du temps pendant lequel l’armature À du levier D est
attirée, ou de la durée du courant lancé sur la ligne. —
Quand ce courant est instantané, le ressort antagoniste 7
ramène très vite le levier D à sa position de repos, l'os-
cillation complète de ce levier D est très rapide, et la
pointe de la vis V ne trace qu’un point sur la bande
de papier; mais si le courant dure un certain temps,
la pointe de la vis V imprime un frait. — L'espace qui
sépare deux signaux consécutifs dépend de la durée de
l'interruption du courant de la ligne.
Le socle de bois de l'appareil porte, en outre, trois
grosses bornes P, I, M, placées derrière la boite B, aux-
quelles aboutissent les fils P, 1, M; la position de ces trois
bornes est indiquée dans la figure 73. La borne M com-
munique avec la masse métallique du ressort d’horlo-
serie B, et par son intermédiaire, avec le levier D de
Al