d'un mul.
féraient
1 cûté du
à première
deuxième
"emière ou
l'aiguille
desgrou-
alphabet,
mités des
iers char-
anst deux
bande de
d'horlo-
ées par
| Note de
sclences
es Appa-
s d'une
. à Celle
PRÉLIMINAIRES. 9
» mis à l'épreuve en présence d’un grand nombre de spec-
» tateurs, sur une distance de vingt milles anglais. »
Ce premier télégraphe de M. Wheatstone se composait
de cinq fils conducteurs et de cing aiguilles dont les mou-
vements combinés deux à deux ou trois à trois, produi-
saient environ trente signaux différents. Au fond, cet appa-
reil est la réalisation dela disposition proposée par Ampère,
mais très heureusement modifiée et très simplifiée ; cepen-
dant il était encore trop compliqué pour passer dans la
pratique. Le télégraphe à aiguilles devait subir des modi-
fications bien importantes avant d'atteindre le degré de
simplicité qui l’a rendu applicable sur les longues lignes.
Il résulte de cette première patente que, déjà à cette
époque, M. Wheatstone avait imaginé une sonnerie à
ressort d’horlogerie marchant sous l'influence d’un
électro-aimant, pour appeler l'attention du correspon-
dant.
Dans la séance du 10 septembre 1838 (1), M. Morse fit
marcher son appareil devant l'Académie des sciences de
Paris, — Dans sa note, il dit l’avoir inventé en octobre
1832, pendant une traversée d'Europe en Amérique. Il
fournit, en outre, une lettre de M. W. Peel qui assure
avoir vu cet appareil au commencement de septembre
1837. Ce télégraphe imprimant était muni d’un carillon
d'alarme ; il avait déjà fourni d'excellents résultats en
Amérique sur une ligne de dix milles anglais ; les expé-
riences avaient été faites sous les yeux d’une commission
de l’Institut de Franklin de Philadelphie, et d’un comité
(1) Comptes rendus de l’Acad. des sciences, 1858, t. VII, p. 595.
4.
FRS TETE SE
EE
EE er M ner