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aimant est verticale et fixée à un levier de cuivre horizon-
tal A. Ce levier est creux et très léger ; son extrémité droite
est fixée à une pièce de cuivre bb mobile autour d’un axe
APPAREILS TÉLÉGRAPHIQUES.
vertical passant par les pointes de deux vis qui la main-
tiennent en place. Cette pièce bb est munie à droite d’une
lame élastique pincée par la vis V.— A l’état de repos,
l'extrémité libre du levier À, engagée dans une coulisse
de cuivre, appuie contre la pointe de la vis V’; quand
l'électro-aimant E attire l’armature 00, le levier À se rap-
proche avec elle, tourne autour de l'axe 4b, et vient s’ap-
pliquer dans toute sa longueur contre une règle de bois
fixée à la pièce de cuivre à travers laquelle font saillie les
extrémités de l’électro-aimant. La vis V'sert donc à limiter
l'amplitude des oscillations que peut exécuter le levier À
sous l'influence des actions aiternantes de l'électro-aimant
et de la lame élastique pincée par la vis V.
A l'extrémité libre du levier A est fixé au porte-crayon €,
légèrement incliné de haut en bas et d'avant en arrière,
fileté dans toute sa longueur, et muni à sa partie supé-
rieure d’une roue métallique » dont la tranche est dé-
coupée en dents très fines. Un crayon ordinaire de mine
de plomb, engagé dans l'extrémité inférieure du porte-
crayon €, appuie obliquement sur une bande de papier
déposée à la surface du tambour P. À chaque mouve-
ment de va-et-vient du levier A, le crayon trace sur le
papier une ligne droite dont la longueur est réglée par
l'amplitude des oscillations du levier. Pour remédier à
l'usure du crayon de mine de plomb, on a fixé à la cou-
lisse, au-dessous de la vis V', une petite lame élastique
contre laquelle la roue > vient heurter toutes les fois que