TÉLÉGRAPHE DE M. FROMENT. 201
le levier À est ramené à sa position d'équilibre. De cette
manière, à chaque double oscillation du levier À, le
crayon tourne, se taille et avance vers le papier.
La boîte B contient un mouvement d’horlogerie com-
pris entre deux larges plaques métalliques verticales et
parallèles; un levier coudé, placé à la partie supérieure
de la boite, agit sur le volant, et permet d'arrêter ou de
laisser marcher à volonté le mouvement d’horlogerie. —
Une longue bande de papier YY est enroulée sur une
roue R très mobile et très légère ; guidée par Le galet p, elle
passe à frottement entre le galet Let le tambour P mobiles
autour de leurs axes, s'applique contre la partie supérieure
du tambour P, et passe à frottement entre le tambour P
et le galet g. — Ce dernier galet g tourne sous l'influence
du mouvement d’horlogerie B par l'intermédiaire de l'axe
horizontal g' (fig. 65), et entraine la bande de papier avec
une vitesse uniforme. — Quand le levier À est au repos,
le crayon imprime sur la bande de papier en mouvement
une ligne droite parallèle au levier lui-même; lorsqu'au
contraire le levier À oscille, le crayon imprime sur la
bande de papier une succession de lignes droites obliques
dirigées d'avant en arrière.
Les boutons , f’, qui reçoivent les extrémités du fil de
la bobine de l’électro-aimant E, communiquent, le pre-
mier avec la borne C, le second avec le contact métalli-
que ». La manivelle métallique M communique elle-même
avec la masse métallique du relais K et avec sa palette.
La borne C communique avec le pôle positif,et la borne Z
avec le pôle négatif de la pile locale destinée à faire mar-
cher l'appareil écrivant. La borne Z est, en outre, reliée