224 APPAREILS TÉLÉGRAPHIQUES
grène une petite roue dentée s à laquelle est fixé l’axe de
l'aiguille 7. Quand les armatures sont repoussées vers l’ai-
mant fixe 0’, l'aiguille : s’incline dans le sens de la flèche.
En même temps, le levier inférieur /, qui à l’état de repos
appuie contre la borne métallique p, est entraîné par la
bobine et vient heurter contre la borne y”. Quand le cou-
rant cesse de traverser la bobine, ses armatures sont re
tenues par les surfaces polaires de l’aimant fixe 0’, l’ai-
guille : reste inclinée, et le levier Z reste en contact avec la
borne p', jusqu’à ce que, par une pression mécanique,
on rétablisse la bobine dans sa position du repos et qu’on
ramène ses armatures à leur position verticale contre les
surfaces polaires de l’aimant fixe 0.
L’électro-aimant e’ est destiné à faire marcher l'aiguille
répétiteur r, il est disposé comme l’électro-aimant e. Seu-
lement ses armatures verticales de fer doux sont placées
entre un aimant fixe d et une pièce de fer doux 4’. A
l'état de repos, les armatures sont maintenues verticales
par l'attraction des surfaces polaires de l’aimant fixe 4,
et l'aiguille 7 est aussi verticale. Quand le courant qui
traverse la bobine e’ polarise son barreau de fer doux dans
le même sens que l’aimant fixe d, les armatures sont re-
poussées vers la pièce de fer doux d', et l'aiguille > s’in-
cline dans le sens de la flèche. Les armatures et l'aiguille
conservent cette position tant que le courant continue à
passer ; mais du moment que le courant est interrompu,
les armatures se désaimantent, cèdent à l'attraction des
surfaces polaires de l’aimant fixe d, et ramènent sponta-
nément la bobine e’ et l’aiguille > à leur position de repos.
Les deux bobines e, e', communiquent entre elles; en