MONITEURS ÉLECTRIQUES. 235
une pile dont le pôle négatif communique avec le sol
par les roues et par les rails, et dont le pôle positif com-
munique constamment, au moyen de frotteurs, avec les
“EU deux fils parallèles aux rails; une sonnerie, placée sur
. chaque locomotive, reste constamment intercalée dans le
eh circuit. Dans l’état normal, les fils étant isolés du sol,
les courants des piles ne peuvent pas circuler.
Si un accident de quelque gravité arrive sur la voie, le
cantonnier met un des fils en communication avec le sol.
Au moment où les frotteurs de la pile du convoi en
marche atteignent l'extrémité de la section de ce fil, le
cireuit est fermé ; la sonnerie d’alarme entre en jeu, et
enr prévient le mécanicien qu’il doit arrêter.
nr Supposons deux trains engagés sur la même voie et
allant à la rencontre l’un de l’autre. Au moment où les
us Ne frotteurs de leurs piles touchent la même section de l’un
SULLAUS Sail des deux fils, c’est-à-dire à au moins 500 kilomètres de
distance, les deux circuits sont fermés. Les deux piles
F; DOUS sont en opposition, et, par suite, rien ne devrait passer;
qina mais chacune d'elles est armée d’un commutateur qui
marche sous l'influence d’un mouvement d’horlogerie, et
renverse continuellement les communications des pôles
de ces piles avec les conducteurs. De cette manière, le
Ire circuit de chacune des deux piles se complète par ia son-
rçhe. Fa- nerie de l’autre ; les deux mécaniciens reçoivent en même
spose deux temps le signal, ont le temps de serrer les freins et d’évi-
ections * ter une collision.
Les sec- Quelquefois la locomotive porte une pile qui, par ses
deux pôles, communique avec deux longs fils placés le