240 CORRESPONDANCE TÉLÉGRAPHIQUE.
Supposons, en effet, que le courant de la ligne arrive
à droite par V; ce courant, dont le trajet est indiqué par
des flèches empennées, passe du commutateur K à ‘a borne
M de l'appareil de gauche, à la masse métallique 8, au
levier D, à la vis supérieure de la colonne G, à la borne,
et gagne la borne C du manipulateur de l’appareil de
droite, d'où il se rend à la borne L du même appareil. De
la borne L, ce courant part pour traverser la bobine de
l'électro-aimant E' du relais de droite, se rend à la borne T
et se perd dans le sol. Mais, en traversant la bobine de
l'électro-aimant E’, ce courant a fermé le circuit de la pile
locale $S. Le courant de cette pile locale, indiqué par des
flèches non empennées, traverse la bobine de l’électro-
aimant E du récepteur de droite ; l'extrémité du levier D
s’abaisse, et le signal transmis est imprimé.
L'extrémité de ce levier D de l’appareil de droite, en
s’abaissant, appuie sur la vis inférieure de la colonne
G qui communique avec la borne P, et par son intermé--
diaire, avec le commutateur N de la pile de ligne de
droite. Dès lors le courant de cette dernière pile part du
commutateur N, gagne la borne P de l’appareil de droite,
la visinférieure de la colonne G, le levier D, passe dans la
masse métallique B, se rend à la borne M, au contact d’ du
commutateur K’, et de là s’élance sur la ligne de gauche V’
pour transmettre la dépêche au poste suivant.
Il est facile de voir que, si le courant arrivait au poste
par la ligne de gauche V’, le récepteur de ganche imprime-
rait la dépêche, et la pile de ligne de l'appareil de gauche
fournirait un courant qui se rendrait du commutateur N'