LOIS DE PROPAGATION DE L'ÉLECTRICITÉ, 315
la surface de zinc attaquée diminuerait dans le rapport
de 9,25 à 1.
Cette substitution réduirait donc sensiblement les frais
de premier établissement de la pile de ligne, puisque les
surfaces de zinc attaquées dans la nouvelle pile et dans
la pile ordinaire seraient dans le rapport 8,32 à 40, ou
de 1 à 4,8.
D,
Mais hâtons-nous d’ajouter que cette économie serait
SC
plus apparente que réelle. En effet, lorsque deux piles
composées de couples de même nature et ne différant que
par l'étendue des plaques métalliques fournissent des
courants de même intensité, la consommation du zinc
dans chacun des couples des deux électromoteurs est
évidemment la même. Dans l'exemple précédemment
choisi, pour une même durée de transmission, la quan-
tité de zinc dépensée par la pile à couples réduits serait
donc sensiblement
double de celle qu’exige la pile ordi-
naire. Mais, en outre, les liquides actifs s’épuisent d’au-
+ ? 1
tant plus vite et doivent être d'autant plus fréquemment
renouvelés, que le
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dimensions des éléments voltaiques
sont plus faibles. On voit donc qu’en définitive, l'adoption
des couples réduits aurait pour résultat incontestable de
rendre l'entretien de lélectromoteur plus difficile et la
correspondance télégraphique plus coûteuse.
Sur les longues lignes, une même pile sert souvent à
correspondre simultanément sur deux ou plusieurs fils.
Pour qu'un semblable mode de communication puisse
ètre adopté avec avantage, il
est nécessaire (page 242)
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que la résistance de l’électromoteur soit très faible par
apport à celle de la ligne. Les piles généralement em-