22 LIGNE TÉLÉGRAPHIQUE.
limètres les uns des autres et à 20 millimètres de la sur-
face du bitume. D'ailleurs, des regards furent ménagés
sur le trajet de cette ligne, dont les fils les plus longs ont
1h kilomètres. — Dans ces conditions, les résultats n’ont
été qu'à demi-satisfaisants. Dans l’intérieur des blocs,
certains fils communiquaient les uns avec les autres, et
quelques-uns des fils plus extérieurs donnaient lieu à des
pertes. En 1858, des réparations furent faites à cette
hgne, qui, bien que défectueuse en quelques points,
marche cependant avec assez de régularité pour suflire
aux besoins du service.
Lorsque ces lignes souterraines restent longtemps
exposées à des fuites de gaz, le bitume se ramollit et
s'altère; les terrains calcaires exercent une influence
analogue. M. Saigey (1), à qui nous empruntons ces dé-
tails, pense que pour faire de bonnes lignes souterraines
avec le bitume, il serait nécessaire de satisfaire aux con-
ditions suivantes :
4° Ne pas trop multiplier le nombre des fils contenus
dans un même bloc.
2° Séparer les fils les uns des autres et de la surface du
bloc par un intervalle minimum de 27 millimètres.
3° Entourer les fils d’une enveloppe de coton pour
mieux les isoler les uns des autres et du sol.
h° Dans les terrains calcaires, rejeter les matériaux
extraits de la fouille, et emprunter des terres fraiches pour
établir le lit des blocs et remblayer.
b° Exiger que, dans le voisinage des lignes télégra-
(4) Annales télégraphiques, 1859; t. If, p. 5: