24 LIGNE TÉLÉGRAPHIQUE.
restera établie. On a aussi augmenté l'épaisseur des deux
couches de gutta-percha, de façon que chaque fil recou-
vert a 5 millimètres de diamètre.
Nous empruntons à M. Saigey (1) les détails suivants
sur une nouvelle ligne souterraine avec câble, établie à
Dijon dans le courant de 1859. Chacun des fils est formé
de quatre brins de cuivre rouge, de 0"",50 de diamètre,
tordus ensemble. Puis il est recouvert de deux couches
successives de gutta-percha de façon à atteindre 5 milli-
mètres de diamètre, et entouré d’un guipage de coton
goudronné. Ces fils sont ensuite tordus en spirale ; le câble
est garni d’un ruban goudronné, et enfin d'un guipage
noir et non goudronné. Avant de recevoir le goudron,
les rubans et les enveloppes de coton sont injectés au
sulfate de cuivre. — Ces câbles, dépourvu le tube mé-
tallique, sont encastrés dans des blocs de ciment qui
agissent moins comme substance isolante que comme
moyen de protection.
Dans les tunnels, l’air est habituellement très humide.
Pour s'opposer aux déperditions d'électricité, on em-
ployait autrefois des fils recouverts de gutta-percha. Mais,
dans ces conditions, la gutta-percha se détériorait très ra-
pidement, et en très peu de temps l'isolement cessait d’être
suffisant. Aujourd’hui, on établit la communication sous
les tunnels au moyen de câbles déposés et retenus par des
brides de tôle sur des linteaux de hêtre injectés et fixés
contre la voûte à 2,50 de hauteur, au moyen de clous
galvanisés. A l'entrée et à la sortie des tunnels, le câble
(}-Locs cit; p: 20.