ÉTAT PERMANENT. 389
En terminant cette étude de la distribution de l'électricité
dans un conducteur, quand la perte par l’air n’est pas négli -
geable, nous devons signaler une relation fort importante. Repre-
nons le conducteur AB de la figure 93, sur lequel sont établies
cinq dérivations équidistantes et équirésistantes, les tensions
des points de dérivation, dont nous avons donné les expres-
sions générales (page 382) fournissent les relations suivantes :
AFcc’ 144" 10a5+-45at+-62a3+37a2+10att 2a+1
BD W ‘a(sai+20a+ 21a2E8aL1) a
bb! +-dd! VHU" a(8af + 2408 + 29242 + 8aL1) 92a +1
pu ” a2(4a3 + 1002 + 6a+1) a
ce ee! V+ ur a2(6a3 + 11a2 + 6a + 1) _ 2a+1
dd! er aÿ(3a? + 4a + 1) a
dd'+fff "+ aka? + 4a + 1) 2a FA
ee! se af(2a + 1) a
ee! +0 uw +o af(2a H 1) _ 2 +1
fr v a a
Nous avons donc, en définitive,
tu! UL un pus MH WE O 2a<+i
1 g! LD TIRER uv L' a
Nous avons dit que l'action de l’air humide doit être assimilée
à celle d’un système de dérivations d’égale résistance établies
en chaque tranche de ce conducteur. Les tensions des divers
points d'une chaine électro-dynamique exposée à l’action de
l'air doivent donc satisfaire aux relations précédentes. Fourier
a Ctabli dans sa Théorie de la chaleur, et M. Despretz a prouvé
par l’expérience que ces relations sont précisément celles qui
relient les températures des tranches d’une barre métallique
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