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extrémités avec des pôles de même nom. Dans ce cas, l’expé-
rience démontre que l’allongement des barreaux de fer duux a
pour effet d'augmenter l'intensité magnétique développée.
2° Pour les électro-aimants en fer à cheval ordinaires dont
les bobines sont de sens inverses et qui agissent à la fois par
leurs deux pôles, l'allongement des barreaux de fer doux n’exerce
aucune influence sur l'intensité magnétique développée ; mais il
n’en est pas de même de leur écartement, qui a pour résultat
évident d’éloigner les pôles de noms contraires et de diminuer
les effets de neutralisation réciproque.
M. Nicklès a démontré, en effet, que, dans ces circonstances,
l'intensité magnétique développée augmente avec l'écartement
des barreaux de fer doux, jusqu'à une certaine limite, au delà
de laquelle l'influence de l’écartement change de signe et dimi-
nue la puissance d'attraction de l’électro-aimant.
L’écartement correspondant au maximum d'aimantation aug-
mente avec l'intensité du courant. Pour les électro-aimants en
fer à cheval de dimension ordinaire, cet écartement peut varier
entre six et douze centimètres.
NOTE C (page 68).
DISPOSITIONS A ADOPTER DANS LA CONSTRUCTION DES BOBINES
DES ÉLECTRO—AIMANTS,
Sous le double rapport des dimensions des barreaux de fer
doux et des intensités des courants inducteurs, les électro-ai-
mants des appareils télégraphiques fonctionnent toujours dans
des conditions telles, que la loi de MM. Lenz et Jacobi leur est
applicable. Nous devons denc admettre que, dans tous les cas