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LIGNES SOUS-MARINES, 90
établi les vrais principes dont on ne doit jamais s’écarter,
tant dans le tracé des lignes télégraphiques sous-marines
que dans la pose des câbles. Il n’est pas de notre sujet
d'entrer dans les détails du mode d'immersion, mais
nous devons rapporter textuellement un passage du mé-
moire de MM. Breton et de Rochas, consacré à l'examen
du rôle de l’armature extérieure et des règles à suivre
dans la construction des càbles.
« Près de la surface, l'agitation causée parles vents et les
marées tend à les déplacer (les câbles) irrégulièrement ;
au-dessous du niveau où ces agitations cessent de se
faire sentir, les fils sont exposés à être accrochés par
» les ancres à la traîne. Ainsi, jusqu’à la limite où ces
dangers pourront s'étendre, il faut que les fils soient
revêtus d’une armature capable de résister aux chocs,
à certains frottements; en un mot, aux accidents de
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toute nature qui peuvent les atteindre.
» Mais, au-dessous des profondeurs où ces dangers ne
sont plus à craindre, l’armature extérieure devient mu-
tile; en outre elle devient nuisible par son poids, parce
qu’elle ne peut résister à l’extension d’une manière
efficace. En effet, pour qu’elle résistät efficacement, il
faudrait qu’elie fût faite de manière à ne pas s’allonger
plus facilement que le fil intérieur. Celui-ci, placé exac-
tement dans l’axe du câble, ne peut s’allonger qu'au-
tant que la substance même du métal cède à l'extension ;
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au contraire, les fils cordés qui forment l’armature
extérieure peuvent céder à l'allongement par une simple
diminution de courbure des courbes qu’ils forment les
uns autour des autres et tous ensemble autour du fil
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