34 LIGNE TÉLÉGRAPHIQUE.
» intérieur, sans que la longueur réelle de chaque courbe
» soit altérée. Si donc on tire par les deux bouts un câble
») télégraphique pareil à ceux qu’on a employés jusqu’à
hi » présent, et si l’on augmente la tension de plus en plus, Be.
| » on parviendra nécessairement à rompre le fil intérieur Fe
» qui sert de conducteur, lorsque l’armature extérieure bi
> sera encore à peine tendue. Celle-ci ne fait alors qu’a-
» jouter à la charge que doit supporter seule la cohésion
du fil intérieur, et diminue par conséquent la limite
> des profondeurs où la pose est possible. Il faut donc
| supprimer l’armature dès qu’elle n’est plus absolument |
(A » nécessaire. FES
DA
S
SV
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2
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» Mais cette suppression elle-même ne suffit pas pour és
ll » franchir les grandes profondeurs : il faut encore alors °
| » alléger le fil, et pour cela le revêtir d’enveloppes volu-
» mineuses, moins pesantes que l’eau. La charge du fil
ob 1 » diminuera ainsi en proportion du volume de l’enve-
| 1 » loppe. Moyennant cette condition, le fil lui-même
| » pourra résister efficacement à la rupture par extension
| » jusqu’à des profondeurs pour lesquelles le caleul n’in-
» dique pas de limites.
S
» On peut résumer ce qui précède en disant que :
» La limite des perites et des grandes profondeurs est
» la profondeur la plus grande où les navires puissent
1 | » trainer leurs ancres. Deux
1 » Les fils télégraphiques sous-marins doivent être isolés
» et armés dans les petites profondeurs ;
» Ils doivent être allégés et non armés dans les grandes
l'A » profondeurs.
» La condition d’un allégement suffisant suivant la