ÉLECTRO-AIMANTS, 65
mesurer l'amplitude de son mouvement de rotation. Enfin
les extrémités du fil enroulé sur le cadre C aboutissent
aux bornes intérieures B, R', et ces dernières bornes elles-
mêmes communiquent avec les bornes extérieures P, P’,
au moyen de fils flottants placés au-dessous du disque
D, et assez longs pour ne pas gêner ses mouvements de
rotation.
Quand le courant passe, l'aiguille aimantée est déviée,
l'extrémité de l'aiguille indicatrice a vient butter contre
une des goupilles de la colonnette f. On fait tourner le
disque D jusqu’à ce que l'extrémité de l’aiguille de cuivre
a se détache de la goupille, et s'arrête exactement au-
dessus de la ligne de repère tracée sur la face supérieure
de la colonnette f. Le nombre de degrés dont l'index #
s'est déplacé sur le limbe du socle indique l’angle de rota-
tion du disque D, et, par suite, l'angle de déviation de
l'aiguille aimantée. Les intensités des courants qui tra-
versent successivement le fil de la boussole sont propor-
tionnelles aux sinus des angles de déviation mesurés sur
le limbe du socle. Quand les déviations ne dépassent pas
15 degrés, on peut, sans erreur sensible, prendre le rap-
port des arcs pour le rapport des sinus, et admettre que
les intensités sont proportionnelles aux angles de dévia-
tion observés.
Electro-aimants.
Les électro-aimants jouent un rôle d’une si haute im-
portance dans la télégraphie électrique, qu’il nous parait
nécessaire de consacrer quelques pages à l'exposition de
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