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ces courants n’ont jamais assez de tension pour donner
une décharge à distance.
Mais, dans les temps d'orage, si la tension électrique
1 du fil de la ligne est très forte, une décharge se fait de
We la plaque V à la plaque U par les pointes en regard, et ga
l'électricité accumulée par influence se perd dans le sol
LIGNE TÉLÉGRAPHIQUE.
sans traverser les appareils télégraphiques du poste. Lors-
que l'électricité accumulée par influence n’a pas assez de
tension pour se décharger de la plaque V à la plaque U,
l di elle s'écoule sous forme de courant à travers le fil de fer
“ tendu entre les viroles G et H. Si ce courant accidentel En
assez d'intensité pour être dangereux, le fil de fer, en
raison de sa grande résistance, est fondu, et toute com-
munication est interceptée entre la ligne et les appareils
télégraphiques avant que le flux d'électricité ait acquis }
| assez de force pour les détériorer. Quand le fil de fer a été 2
No | fondu dans un poste, il faut se hâter de le remplacer pour $
ï rétablir la communication entre la ligne et les appareils
télégraphiques.
Quand on est menacé d’un violent orage, il est prudent
LS de renoncer à la correspondance, qui, d’ailleurs, est
presque toujours impossible dans ces conditions. Alors on
pousse le commutateur N sur la goutte de suif T ; la ligne
est en Communication avec le sol par la plaque V, le com-
mutateur N, la goutte de suif T, la plaque U, et le bou-
ton B, auquel vient se fixer le fil de terre; l'électricité
accumulée par influence se perd directement dans le sol.
Les bureaux intermédiaires qui correspondent avec :
deux postes situés l’un à droite, l’autre à gauche, sont \
munis de deux paratonnerres fixés symétriquement sur le