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celaine, fixée au sommet des poteaux de suspension, de
manière à ce qui l'isolement soit effectué par la surface
interne toujours à l'abri et, par conséquent, à sec de la
cloche. Mais à mesure qu’on obtient par là une diminution
des pertes et des inconvénients qui en résultent, il se dé-
veloppe un autre genre de perturbations, non moins grave,
dont la cause doit être cherchée dans les influences varia-
bles de l'électricité atmosphérique. L'expérience, en effet,
a démontré trois espèces distinctes de perturbations de
cette nature.
La première consiste en des courants continus, d'intensité
et de direction variables, qui se présentent par un temps
serein, et particulièrement dans les terrains accidentés.
Dans les contrées montagneuses et à certaines heures de la
journée, ces courants, dont la cause est assez obscure, at-
teignent une intensité telle, qu'ils mettent un obstacle in-
surmontable au service des appareils. La seconde espèce de
perturbations est produite par les mouvements, dans le voi-
sinag'e du fil, de nuages chargés d'électricité. Dans ces mou-
vements, la charge par induction du fil venant à varier, on
observe également des conrants qui, par un temps orageux,
et surtout quand à l’une des extrémités du fil il tombe de
la pluie ou de la neige, deviennent encore assez puissants
pour mettre fin au service. Quant à la troisième espèce de
perturbations, c’est celle qui, en temps d'orage, provient
de véritables décharges d’électricité atmosphérique qui fou-
droient le fil, les appareils, et, indépendamment de ces
degâts, compromettent la santé et la vie des personnes
chargées du service.
Les perturbations dues à l'électricité atmosphérique de-
viennent d'autant moins sensibles que l'isolement est moins
parfait, parce qu’'alors, dans les temps de la marche des
appareils où le circuit n’est pas fermé, les charges et dé-
charges du fil se font par les points de dérivation établis
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