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dans sa longueur, de manière à libérer les appareils d’une
partie des courants étrangers; mais, évidemment, d’après
ce qui précède, l’on a toujours à choisir entre les incon-
vénients provenant de cette cause et ceux qui résultent des
pertes d'électricité.
3°. Perturbations par suite de lésions du fil, acciden
telles ou dues à la malveillance. — Je crois pouvoir me bor-
ner, enfin, à signaler simplement ce troisième genre de per-
turbations auquel, comme tout le monde sait, les fils aériens
sont si forts sujets à raison de leur situation exposée, et qui
rend l’emploi des télégraphes électriques si peu sûr, pré-
cisément lorsqu'ils sont appelés à rendre les services les
plus importants.
Considérations générales sur les fils acriens et les fils
souterrains. — Tous ces inconvénients réunis s’étant mani-
festés de bonne heure dans l’emploi des fils aériens, il est
naturel qu’on ait bientôt songé à y mettre fin en plaçant
les fils sous terre. En effet, il n’est pas besoin de dire à
quel point la sûreté du service doit se trouver accrue par
ce moyen, les fils souterrains étant presque totalement mis
à l'abri des lésions accidentelles et de celles par malveil-
lance. On voit pareillement que par la présence d’une
couche plus ou moins épaisse de sol humide, et par consé-
quent conducteur, qui les recouvre, les fils souterrains doi
vent être soustraits soit aux ravages du tonnerre, soit aux
autres influences de l’électricité atmosphérique, moins vio-
lentes, mais, à raison de leur plus grande fréquence, plus
préjudiciables encore à la sûreté du service. Malheureuse-
ment, vis-à-vis de ces avantages incontestables, est venue
se placer, dès le début, l’apparente impossibilité d’atteindre
à un isolement suffisamment parfait des fils souterrains.
Aussi est-ce vers ce but qu'ont été dirigés, depuis l’origine
de la télégraphie électrique, de nombreux efforts, restés
pour la plupart infructueux. Cependant la difficulté a fini