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qu'ici la seule en possession de cette industrie, fournit
par jour à peu près 40 kilomètres de fil enduit de gutta-
percha.
Procédés pour s'assurer de l'isolement du fil. — Quel-
ques précautions que l’on prenne dans la confection du fil,
il arrive pourtant de temps à autre qu'il présente des points
où, par une légère solution de continuité de l’enduit, due
surtout à la présence de petites bulles d'air comprimé dans
la masse plastique, l'isolement se montre plus ou moins
défectueux. Avant de livrer les fils à l'usage, il faut donc
tâcher d'éliminer ces imperfections. Cela se fait de la ma-
nière suivante,
L'ouvrier saisit de l’une de ses mains l’un des bouts d’une
hélice à induction, dont l’autre bout communique à l’une
des extrémités du fil On fait passer successivement tous
les points du fil dans un baquet plein d’eau acidulée, dans
laquelle l’ouvrier tient l’autre main plongée Les courants
d’induction sont incessamment réveillés par l'action de l’ap-
pareil à lame vibrante du docteur Neef. Aussitôt que, dans
la marche progressive du fil à travers le baquet, une solu-
tion de continuité de l’enduit permet à l’eau acidulée de
fermer le circuit en se mettant en contact avec le fil mé-
tallique, l’ouvrier est en proie à des commotions tellement
vives, qu’elles ne sauraient échapper à la vigilance même
la plus obtuse.
Après qu’on a fait disparaitre, à l’aide d'artifices faciles
à imaginer, les défauts d'isolement rendus ainsi manifestes,
le fil est soumis à une dernière épreuve, qui consiste à l'im-
merger en même temps dans toute sa longueur, ses deux
bouts exceptés, dans un baquet d'eau acidulée, dans la-
quelle plonge l'une des extrémités d’un galvanomètre de
12000 tours à aiguille astatique, dont l’autre extrémité
communique, par l'intermédiaire d'une pile de 8 couples de
Daniell, à l’un des bouts du fil. Le moindre défaut d’iso-