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niers exigent de la part des employés une dextérité parti-
culière, souvent très-considérable et très-difficile à acqué-
rir, les télégraphes à cadran sont d’une usage facile, et pour
ainsi dire à la portée de tout le monde. Les signaux des té-
légraphes à cadran se réduisent toujours à la coïncidence
d'une aiguille avec l’un des signes inscrits autour du ca-
dran; il ne faut, pour les saisir, qu’un seul acte d'attention
de la part de l’employé qui recoit la dépêche. Au contraire,
les signaux combinés exigent autant de pareils actes qu'il y
entre de signaux élémentaires. Cette espèce de signaux
doit donc nécessairement fatiguer beaucoup plus latten-
tion des stationnaires, et les chances d'erreur se trouvent
pour elle multipliées par le nombre moyen des signaux
élémentaires qui entrent dans la composition d’un signal
combiné. Il y a plus: à l'instant où, par une cause quel-
conque, les aiguilles des télégraphes à cadran se sont dé-
tachées, l'employé est mis au fait de l'accident soit par
l'incohérence de la dépêche, soit, si elle est en chiffres, par
le désaccord entre les signaux de rapport. Dans les télé-
graphes à signaux combinés, chaque signal étant indépen-
dant de ceux qui ont précédé, l'employé en recueillant la
dépêche n’est averti par rien de ce qu’elle est fautive, ce
qui peut donner lieu aux plus graves inconvénients. Et bien
entendu, l'impression des dépêches, ou leur fixation immé-
diate par tout autre procédé, ne saurait remédier à ce vice,
puisque ce mode de transmission est bien capable d’éli-
miner les fautes de lecture, mais non celles provenant de
désordres des appareils.
Ainsi donc, la supériorité des télégraphes à cadran sur
ceux de l’autre espèce, sous le rapport dela sûreté, setrouve
en principe bien établie. Si, malgré cela, les télégraphes à
signaux combinés sont aujourd'hui de beaucoup les plus
répandus, il en faut chercher la raison dans plusieurs cir-
constances. D'abord le mécanisme des télégraphes à cadran
est en général plus compliqué, et, par suite, le prix en est
.