des résultats très médiocres; mais bien exécuté, comme il
l'est par M. Halske, il nous paraît avoir une incontestable
supériorité sur les appareils du même genre, c’est-à-dire sur
les appareils alphabétiques ordinaires, en ce que ceux-ci ne
fonctionnent pas avec le même degré de süreté et de pré-
cision.
Quant à la vitesse, nous sommes portés à croire que l’ap-
pareil de M. Siemens ne le cède non plus à aucun appareil
alphabétique; nous regardons même comme probable que
les perfectionnements ingénieux que M. Siemens a apportés
dans la construction des électro-aimants, sont propres à lui
assurer de l'avantage, surtout lorsqu'on a soin de ne mettre
en rapport que des appareils ayant à peu près la même sen-
sibilité relative et de ne jamais associer deux électro-aimants
dont l’un serait vif et l’autre paresseux. En conséquence, ;
nous proposons à l’Académie de décider que le mémoire de |
M. Siemens et la description de ses appareils seront publiés
dans le Recuerl des Savants étrangers.
Les conclusions de ce rapport sont adoptées. |
(Extrait des Comptes rendus des séances de l’Académie
des Sciences, tome XXXI, séance du 29 avril 1850.)