25* N 9 . CÎIL PROBLEME
Si l’on fuppofe ici h — о 5 cette équation A devient dy
~dx\/x: d (4^—*x) qui efi celle de la Brachyftochrone or
dinaire , c’eft - à - dire , de la Cycloïde , qui d’entre toutes les
Courbes poiTibles terminées comme elle en В 3 C, de quelques
longueurs qu elles foient э eft celle le long de laquelle un poids
tombant de B, arriveroit en C dans le tems Le plus court. Mais
tant que h demeure réelle dans la précédente équation A, elle
donne une autre Courbe, qui d’entre toutes les poffibles termi
nées en B , C , non quelconques 3 mais de meme longueur
qu’elle 5 eft celle le long de laquelle un poids tombant de B,
arriveroit en C dans le tems le plus court. Cette courbe ex
primée par Féquation entière A, changeroît de nature félon les
difFérens rapports de b à c: en voici un cas remarquable , c’cft
celui de h = c-, dans lequel elle deviendroit algebraique ; ce
cas la changeant en dyzzzdx V x : V( 4^+4 de qui l’in
tégrale [ en s’y prenant bien] fe trouve étre/r= ( Hh% x : d a
— fr ^ x + }f d * d < a + d ) [en multipliant le fécond
membre par ad л : + бах— %ad ах + i б a a')
V : i ^ad л Г en prenant 11 a х'Х’т^Л* 6tt—%at
Hh 1 * a a ) d ( a + t ) *. ï 5 a d a,
S C H O L I E I I.
Nous venons de fuppofer dans la Solution précédente la loi
qu’on fuppofe d’ordinaire dans l’accélération des poids qui tom
bent ; favoir, que leurs viteiTes font en raifon fou- doublées des
hauteurs de leurs chutes ; mais il eft aifé de voir que ma Mé
thode n’eft point aftujcttie à cette hypothéfe particulière. En
effet, fuivant quelque fonCHon [que j’appelle X] des ordonnées
Na [*] de la Courbe B^C le long de laquelle un poids
tombe; qu’on régie les viteiTes de ce corps en chaque point
correfpondant de cette Courbe, en y fuppofant fes viteiTes en
raifon des fonctions X correspondantes ; il l’on s y prend com
me dansla folurion précédente, & qu’on en fuive exactement le
fil, il conduira à l’équation générale dyzncXdx: d {{ac+bXy